Robert Gaymard

Au hameau de Ginestière situé près d’Oraison, dans les Alpes de Haute-Provence, Marcel tombe par hasard sur une truffière laissée à l’abandon. Dès la découverte de son premier diamant noir, la passion de la rabasse va le happer. La truffe, objet de toutes les convoitises, finira par bouleverser sa vie.

Tout pourrait aller pour le mieux si les rapports avec sa compagne Mathilde n’étaient pas si houleux. La rencontre de Kim, jeune e jolie Suédoise, ne va pas arranger les choses. Heureusement, il y a les amis, Jacky et Lucie, toujours présents dans les bons et les mauvais moments.

 C’est cet univers particulier, empreint de mystère, que Robert Gaymard vous invite à découvrir dans son dernier roman peuplé de personnages truculents. A la fois documentée et tournée vers les plaisirs de la table, cette histoire, imprégnée d’humour provençal, ne pourra que vous séduire.

Lorsque Lino, le jeune et beau Calabrais apprend qu’Olivier, l’enfant auquel Rosemai a donné naissance, est son fils et non celui de son époux Maurice Granier, il n’a qu’une seule idée : « récupérer » la mère et l’enfant.

Le ciel s’éclaircit enfin pour la charmante Grassoise née au milieu des champs de roses et de jasmin. Le bonheur semble à portée de main.

Pourtant le destin va s’acharner.

Robert Gaymard, à travers cette suite, continue à évoquer le monde rural et la culture des fleurs qui ont fait la richesse du pays grassois. Après la rose et le jasmin, il nous entraîne aujourd’hui à la découverte de la violette.

Parallèlement, il nous plonge dans l’univers sombre de la mafia calabraise.

Cette opposition entre ombre et lumière donne un roman passionnant qui reflète une réalité pas si lointaine.

A la fin des années 50, la campagne grassoise se partage entre rosiers, jasmins, tubéreuses et oliviers.

Rosemai, fille cadette d’un couple n’a d’autre ambition que de perpétuer l’exploitation familiale alors que ses parents la verraient bien faire un bon mariage.

Rosarno, Italie du Sud, Lino est le sixième enfant d’une fratrie de huit que le père, modeste métayer, peine à nourrir. Le quotidien est rude, néanmoins le jeune garçon y trouve des joies à sa mesure jusqu’à ce que la mafia vienne s’immiscer dans la vie de la famille.

Peut-on imaginer un destin commun à ces deux enfances parallèles ?

Robert Gaymard, encore une fois, met en lumière ce monde rural qu’il affectionne. Monde à la fois si proche et si lointain où fleurs, parfums et rêves s’entrecroisent.

Louise l’insoumise, malgré le temps qui passe, demeure indomptable. Elle n’a comme seuls guides que sa générosité, son sens de la famille et son désir de justice.

Sa vocation d’enseignante lui apporte, certes, beaucoup de satisfaction, mais elle ne suffit pas à combler tous ses désirs de jeune femme.

Aura-t-elle enfin droit au bonheur ?

Robert Gaymard, dans cette suite, nous emmène aux quatre coins des Alpes de Haute-Provence. Les personnages auxquels il donne vie avec beaucoup de sensibilité, les valeurs qu’il met en exergue et l’humour qui jalonne le récit en font une œuvre attachante.

Fille de paysans des Basses Alpes, Louise savait, dès la fin de sa première année d’école primaire, qu’elle serait plus tard maîtresse. Mais la seconde guerre mondiale est venue contrarier ses projets de vie. Au sortir du conflit, elle brûle du désir de voir évoluer une société patriarcale figée par des siècles d’immobilisme. Sa volonté inébranlable et son sens de la justice lui permettront-ils de relever la tête et de retrouver le goût du bonheur ?

Robert Gaymard, dans ce nouveau roman, nous emmène au cœur d’un métier qu’il connaît bien. Des personnages hauts en couleur viennent ponctuer le récit et mettent en lumière la réalité du monde rural de l’époque.

Une œuvre émouvante et vivifiante à consommer sans modération.