Jean-Paul Abadie

Au tournant des années soixante du XXème siècle, dans notre France rurale, nos paysans sont devenus agriculteurs. N’ayant toujours travaillé, depuis des siècles, qu’avec la traction animale, ils doivent soudain  s’adapter à la motorisation des tracteurs agricoles. Cette transition n’est pas facile pour tous et, certains comme Jean de chez « Charron », ne s’y résoudront pas, continuant à travailler avec leurs attelages de bovins ou de chevaux.

Cet ouvrage conserve la mémoire des pratiques et d’une partie du matériel qu’ont utilisé quotidiennement nos grands-parents et nos parents. Ces derniers ont souvent été acteurs de la grande révolution du monde agricole. L’animal délaissé pour la force motrice mécanique, les races locales abandonnées pour des ‘’plus productives’’,  des ‘’plus rentables’’, venues d’ailleurs, ont participé à la quasi-disparition des races régionales. Dans toutes nos provinces de France, quelques passionnés, inconditionnels de ces races,  comme « Jean le dernier paysan face aux Pyrénées », ont résisté aux  lois du changement préconisé en 1960. C’est à eux que revient le mérite d’avoir sauvegardé nos races locales, la génétique qui les caractérise,  et les milliers d’années de sélections empiriques, mais pleines de bon sens.

Revenus des miraculeuses qualités de ces races bovines à haute production et des prétendus forts rendements,  au bout de quelques années peu convaincantes, les éleveurs prennent conscience que leurs races locales étaient souvent tout aussi dignes d’intérêt. Aidés ici, dans leurs démarches de reconquête de  la race Gasconne des Pyrénées, par la création de la station de Villeneuve du Paréage et du Groupe Gasconne des Pyrénées, ils ne peuvent qu’être fiers de cette belle race de vache..

Il n’est point question dans cet ouvrage de technique pure, de génétique, de performances, ou d’orientations de la race, mais plutôt d’une approche historique du sauvetage d’une race de territoire qui ne méritait pas de disparaître. Avec, en prime, l’espoir que les jeunes générations d’éleveuses et d’éleveurs, perpétuent la passion et le bonheur que procure notre race Gasconne des Pyrénées.

Gasconne des Pyrénées Mag’ du 08-01-2024

Marie et JP

Sud Ouest 03 XII 2023 Saint Paul les Dax

31 PUBLIÉ LE 19 XII 2023

Interview audio du 04/12/2023

15 décembre 2023LDM Dédicaces à Boulogne-sur-Gesse 03 XII 2023Publié le

LDM Dédicaces à Boulogne-sur-Gesse 03 XII 2023Publié le

LDM vendredi 22 décembre 2023 La Une et l’article

La semaine des Pyrénées

badie-importe/

Cet ouvrage retrace l’histoire de Jean Noël Dussenty  dont les ancêtres venus du Volvestre, à la fin du XIX^ème siècle, migrèrent jusqu’au pied des Pyrénées à Bazordan. Dès le plus jeune âge, la vie rude et agreste fait de Jean un vrai paysan .Une vie simple, d’homme libre, qui va s’éteindre à l’âge de soixante-seize ans, dans le petit village de Campistrous, face aux Pyrénées. Jean et son épouse Marie, sont les derniers habitants de ce petit village pyrénéen à avoir mené jusqu’au bout la vie de paysans. Travaillant comme l’ont toujours fait leurs ancêtres, vivant en quasi autarcie, ils ont contribué à maintenir leur petite propriété familiale, seul héritage légué par les aïeux. Une fois eux disparus, le paysage qu’ils entretenaient changera totalement. Jean travaille la terre avec les vaches Gasconnes des Pyrénées, tel que l’ont fait des générations de paysans avant lui. Dans leur petit jardin potager, Jean et Marie cultivent tous les légumes nécessaires à leur autoconsommation. De son petit troupeau de vaches de race Gasconne des Pyrénées Jean tire toute sa fierté, pour la traction, la production de veaux et le travail des champs. Les revenus de la petite ferme ‘’Charron’’ ne suffisent pas pour vivre, aussi la vie de Jean s’écoule-t-elle, entre sa ferme et son emploi secondaire d’ouvrier maçon, puis forestier. Mais la vie de Jean ne peut exister et n’a de sens, sans sa terre et sans ses Gasconnes des Pyrénées. Les vaches Gasconnes n’ont plus leur place  sans Jean, et l’existence de Jean le dernier paysan, face aux Pyrénées, ne peut se comprendre sans les vaches Gasconnes des Pyrénées.

Faisant suite aux ouvrages précédents : ‘’Les Hautes Pyrénées de mes grands-parents’’ et ‘’Le Sport dans les Pyrénées de mes grands-parents’’, ce récit nous fait revivre l’évolution de  la France rurale depuis  la fin du XIX^ème siècle jusqu’à l’an 2.000. L’ouvrage est amicalement préfacé par Hugues AUFRAY. 

Liens vers articles de Presse et interview radios

Radio France Bleue Béarn Bigorre

Radio Fréquence Luz

Radio Présence

Radio UTL Tarbes

Radio Coteaux

Bigorre Mag

La Dépêche du Midi 65

Attelages bovins

La République des Pyrénées

Le Petit Journal 65

La Gazette du Comminges

Le Petit Journal 09

La Petite République

Sud-Ouest

La Gazette du Comminges

Nous avons tous un ancêtre paysan dans notre généalogie.  Dans l’ouvrage précédent Les Hautes-Pyrénées de mes grands-parents les anecdotes sur la ferme familiale ou le travail des champs encore quelque peu mémorisées, fourmillaient. Ce nouvel ouvrage Le Sport dans les Hautes-Pyrénées de mes grands-parents couvre toujours la période de 1930 aux années soixante-dix et apporte une nouvelle moisson de superbes photographies Alix, méticuleusement choisies et sélectionnées, en majorité inédites, à la mémoire indéfectible. Le fil conducteur de cet ouvrage, développe une des thématiques déjà abordée dans le précédent : le sport. En effet, devant l’immense disponibilité de documents photographiques préservés au Fonds Eyssalet-Alix de Bagnères-de-Bigorre il est séduisant de se lancer dans l’exploration de nouveaux clichés afin de les porter à la connaissance du plus grand nombre.  Au fil des découvertes on comprend mieux le passage irréversible d’un monde où le sport était presque absent et dont la pratique était réservée à une élite, vers une sorte de démocratisation des années dites ‘’modernes’’. Dans les faits, nous découvrons que ces sports, dont certains sont balbutiants, évoluent eux aussi avec l’arrivée croissante d’un nombre de pratiquants issus des milieux les plus divers. Un certain brassage contribue à faire tomber quelques barrières sociales et permet de promotionner les réussites individuelles dans la vie civile. On découvre un sport pratiqué convivialement et de manière naturelle, non encore gangréné par l’argent et le dopage.
Un regard aigu et averti porté sur chaque cliché, sur chaque époque, sans passéisme, avec foi en l’avenir. Un ouvrage qui doit aider les futures générations déracinées en milieu urbain, à retrouver leur histoire, reconstituer la tradition et l’essor de ces sports qui nous paraissent aujourd’hui si communs, si proches mais qui mirent pourtant tout le XXème siècle à émerger.   Un recueil qui permet de comprendre cette arrivée du sport dans le macrocosme de nos grands parents pour comparer avec nos pratiques actuelles et aborder l’avenir avec optimisme.

Ouvrage ayant reçu le Prix Document à la 7ème Fête du livre d’Aure et de Sobrabe à Saint-Lary-Soulan (Hautes-Pyrénées) en Mai 2016                                                                                        Résumé :                                                                                                                      Nous avons tous un ancêtre paysan dans notre généalogie.  Et, si des anecdotes sur la ferme familiale ou le travail des champs sont encore quelque peu mémorisées, c’est par tradition orale, souvent avec la nostalgie des dernières générations qui les ont vécues que cet univers rural nous est transmis. Illustré de superbes photos Alix, en majorité inédites et  à la mémoire indéfectible, Les Hautes-Pyrénées de mes grands parents couvre la période allant de 1930 aux années soixante dix.  Le thème, ou fil conducteur de cet ouvrage, est le passage irréversible d’un monde paysan, figé depuis des millénaires, vers les années dites « modernes ». En fait, nous découvrons la fin des paysans confrontés à la venue du « progrès », avec les vicissitudes des combats quotidiens et de l’histoire, l’émergence des exploitants du sol, la conquête des ressources et l’aménagement des espaces naturels. Cette époque que beaucoup d’entre nous avons vécue et, où nous n’avons pas repris la suite de nos parents paysans. Nous nous sommes dirigés vers d’autres métiers moins authentiques, plus confortables, dans un monde qui a totalement changé  dans ses croyances, ses préoccupations, ses rapports à la nature, y compris dans le sport et les loisirs. Un regard incisif porté  sur chaque cliché, sur chaque époque, sans passéisme, avec foi en l’avenir. Un ouvrage qui doit aider les futures générations déracinées en milieu urbain, à retrouver leur histoire, reconstituer la vie et les soucis de nos ancêtres paysans, à mieux comprendre de monde rural de nos grands parents pour appréhender l’avenir avec optimisme. Un retour à la terre et aux racines porteur d’espoirs.