Pays : France
Catégorie : Roman
Éditions Maïa
173 pages
18 €
2022
Pays : France
Catégorie : Roman
Éditions Maïa
173 pages
18 €
2022
Le jour de son anniversaire, Mathilde attend son mari Hugo. Il ne rentrera pas et d’un coup sa vie va basculer. L’enquête piétine.
Elle part pour oublier son absence. Au Cambodge, l’arbre d’Angkor l’interpelle, puis dans l’avion, un Japonais lui confie un secret. Enfin, dans une pépinière, Stan l’initie à la musique des plantes. Ces trois évènements successifs lui feront découvrir un don qu’elle ignorait.
Avec Stefaan, un étudiant, et Ombline, sa nièce, Mathilde bravera tous les dangers pour retrouver son mari et défendre la cause des forêts primaires.
Ce pouvoir suffira-t-il à diffuser le message. Clamer au monde entier que les arbres n’ont pas besoin de nous et qu’ils mettront tout en œuvre pour arrêter le pillage de leurs forêts.
Extrait : Aux Pépinières Luytens, dans une ambiance studieuse, Akihiko, Stefaan et Stan décryptaient les sons que Mathilde traduisait et qu’Ombline transcrivait. Une expérience ensorcelante. Plus elle entendait les arbres, plus elle se sentait devenir végétal, fleurs et graines à la fois. Leur langage au début de l’enregistrement l’envoûtait et l’emportait dans un délire végétal. Elle décodait ce qu’elle comprenait à une vitesse impressionnante comme sous l’emprise d’un hypnotiseur. Quand la musique grinçait, elle fronçait les sourcils, se tortillait sur sa chaise et lâchait un « non, non ! Pas ça ! » Les larmes coulaient sans qu’elle pense les essuyer. Elle était aspirée par le discours des arbres. Alors, Stan débranchait l’appareil. Elle revenait à eux et reprenait ses esprits, comme un camé se réveille après une expérience psychédélique.
Le cri d’alarme de la forêt l’avait atteinte en plein cœur. Elle frémissait de l’ampleur de cette plainte que seuls les initiés percevaient et qu’elle avait écrite sans même s’en rendre compte. Quand elle relisait le plaidoyer des arbres avec ses amis, elle s’interrogeait sur l’authenticité de cette expérimentation. Quel bouleversement dans sa vie et quel chemin parcouru depuis ce jour où elle avait entendu la colère du monde végétal !
La traduction était alarmante. Les forêts se liguaient contre le genre humain et des manifestations spectaculaires se multipliaient aux quatre coins de la planète en effrayant les populations.
Elle se souvenait du chant des érables japonais entendus avec Akihiko en revenant de Nantes, après l’enlèvement raté du Professeur Domier. Les arbres gémissaient, se tordaient de douleur pour exprimer leur colère.
— Nous devons alerter les autorités, arrêter le massacre avant que les forêts mettent leurs projets en marche. Nous devons sauver la race humaine.
— Crois-tu qu’elle soit digne de notre mansuétude ?
— Mathilde, reviens sur terre ! Ce sont nos familles, nos parents, ton mari et ma femme, nos enfants. Les arbres se ligueront et ne nous épargneront pas. C’est commencé et le processus s’amplifie. Il faut agir.
Ce qu’elle en dit : Il y a tant de choses à dire … Histoire sympa avec son lot de rebondissements. Bravo ! Et comme à l’habitude, je retrouve bien ton style et l’influence de notre métier. Le sujet, s’il est effrayant pour certains, me conforte dans mes convictions et oui, cela fait peur, inquiète à juste titre. Non ! Je ne crois pas que ce soit une fiction ou une vue de l’esprit de quelques illuminés. Il y a là une réalité. J’avais pour habitude de dire qu’un de ces jours « Dame Nature » allait se venger, nous faire payer tout ce qu’on lui fait subir depuis trop longtemps … Nous y sommes !!! Mais ici, ce sont les arbres qui sont en tête. Brigitte, j’espère que nous pourrons très bientôt échanger à ce sujet et sur ton livre. J’invite vraiment tous ceux qui se posent des questions à ce sujet, à lire ton livre et à en parler autour d’eux. Merci à toi pour toute l’énergie que tu as dû mettre pour écrire ce livre et traiter adroitement ce sujet si délicat… Sylvie Ricordeau-Sangalli
Régions : Normandie
Catégorie : Roman
246 pages
Prix : 15 €
2014
Une jeune femme arrive en vacances à Draguignan avec son amie. Elle se retrouve embarquée dans le baquet de droite d’une voiture de course. Le copilote attitré n’est pas au rendez-vous, mais elle possède une licence. Une histoire pleine de rebondissements dans un univers de fous du volant où Agnès, l’héroïne, profite de cette expérience incroyable de courir le rallye des Mille Pistes avant de se retrouver piégée dans une machination qui la dépasse.
En filigrane, Frédéric Walters, inspecteur de police, traque un antiquaire originaire de Brovès. Il s’interroge sur la disparition d’une famille entière pendant l’expropriation des terres de Canjuers. Un trésor caché dans les ruines attise les convoitises.
Le lecteur est plongé dans l’ambiance d’un rallye mythique au plus près de la folie des pilotes pour gagner quelques secondes sur des pistes infernales. Mais aussi dans les arcanes de la construction d’un camp militaire sur le Plan de Canjuers et l’expropriation douloureuse de ses habitants.
Extrait : Au milieu de nulle part, dans un désert de rocaille, sous un soleil implacable et sans le moindre espoir d’un peu d’ombre à moins d’un kilomètre à la ronde, un public bigarré scrutait
l’horizon. Sur la piste, un panache de fumée blanche tourbillonnait poussé par le vent.
– Chut, écoutez. C’est lui !
Dans le silence à peine altéré par l’armement d’un appareil photo, le déclic d’une caméra, un
murmure agaça les nerfs des plus aguerris qui avaient perçu le vrombissement.
– Chut !
Derrière la colline, à fond de cinq, l’engin arrachait les pierres, tressautait sur les nids de
poule, caracolait sur les bosses. Ahanant comme un forcené à l’assaut du dénivelé, le
bourdonnement de la grosse cylindrée s’amplifiait. Un frémissement dans l’assemblée. Les
spectateurs se regroupent, fébriles, les yeux braqués sur la sortie du droite où dans une
poignée de secondes la machine surgirait. Le murmure enfle. Le voilà, le voilà. Le
vrombissement redouble. Certains s’écartent, d’autres se protègent à la hâte, armant d’un geste
mécanique l’appareil photo. Le fauve approche.
Dans une déflagration de décibels, la Renault 5 Turbo de Jean-Luc Thérier jaillit de la
colline, projetant une pluie de graviers sur la foule admirative. Au ras du talus, le bolide
éructa son trop-plein de puissance en flammes agressives avant de disparaitre dans la courbe,
son panache de fumée à la traîne. Les aficionados acclamèrent de ‘olé’ tonitruants, le passage
de la bête de course, glissant dans le désert, pour eux, le public perdu au milieu de nulle part,
avant de rétablir sa trajectoire et de s’arracher dans un jet de pierres.
L’effet d’une ligne de coke dans les narines, un uppercut au creux de l’estomac jusqu’à la
disparition de l’engin derrière le gauche. Quelques secondes d’un pur bonheur. L’enthousiasme
d’une foule en délire, la frénésie des fans attisée par la violence des décibels encaissés.
De minute en minute, une folie distillée avec perversité pour un auditoire au bord de
l’asphyxie. Un spectacle mené de main de maître.
À l’arrivée de ce premier tour, Jean Luc Thérier goguenard interpella un ami.
– T’aurais vu la valdingue des Vépierre ! Broyée, la 504. Je les ai aperçus à côté, ils sont
indemnes, ils ont répondu à mon coup de klaxon.
– T’as pu leur faire signe avec le chrono que tu viens de signer ?
– T’inquiète, j’en ai encore sous le pied ! Je gère et ménage ma monture, répliqua-t-il dans
un clin d’œil malicieux.
Thérier éclata de rire. Cette épreuve était son rallye fétiche. Il y roulait dans une attaque
maximum, calquant sa course sur ses adversaires officiels, Jean-Louis Clarr, Malcom Wilson,
Bruno Saby et Jean Pierre Nicolas. Il se défonçait comme un beau diable. La bataille des
chronos faisait rage. Le titre de Champion de France des Rallyes était à ce prix.
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brigitte.vepierre@laposte.net
Régions : Normandie
Catégorie : Biographie
2010
296 pages
Prix : 18 €
Paysans de père en fils et de mère en fille, Léa et Raphaël Crèvecœur est l’histoire d’une famille de 1870 à nos jours, rythmée par les saisons et les travaux des champs.
De Pimont aux Ifs, de Montigny à la Vauvaye où ils se rencontrent ;
Des tranchées de la Grande Guerre à l’exode de 1940, en passant par le Mont Landrin ; d’une gérance à la propriété d’une fermer bien à eux, Léa et Raphaël bâtissent leur vie la tête haute, fiers de leur travail et de leur famille, dans le Petit Caux, une région située au nord de la Normandie.
Quand l’heure de la retraite sonne, après une vie bien remplie et de nombreux petits enfants, Léa et Raphaël se retirent à Wanchy-Capval, dans cet écrin de verdure.
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brigitte.vepierre@laposte.net
Régions : Corse
Catégorie : Roman
Éditions de l’Officine
201 pages
Prix : 20 €
2007
L’héroïne d’Otage en Corse, Léa Dupin, trente-cinq ans, n’en a pas terminé avec la Corse et ses sortilèges et il lui en cuira d’approcher trop près ses mystères. Elle se retrouve face à sa destinée et celle qui n’est jamais qu’une étrangère sur l’île, à qui la Loi ne confère aucun droit, ne renoncera pas. Cueillie par le regard d’une fillette : una Zitelluccia, elle n’aura de cesse de concrétiser le serment scellé avec la Grand-mère de Vincenté qui l’a couchée sur son testament : trois générations de Léa, trois femmes réunies par la volonté d’un fou.
De certitudes en rebondissements, Léa vit un mois de juillet qu’elle n’est pas prête d’oublier. Une histoire palpitante qui dépasse le cadre de la Corse, un coup de foudre, un engouement, des rencontres peuplées de chants, de soleil et d’espoir.
Extrait : Quand le chien aboya et s’interposa au travers du troupeau pour prévenir une éventuelle attaque, la fillette leva la tête et dévala la pente à toutes jambes. À deux pas de la jeune femme, la fillette s’arrêta un instant, puis se jeta dans ses bras en éclatant de rire. Léa la fit tourner, elle ne pesait pas bien lourd, ses joues douces et fraîches étaient parfumées de l’air de la montagne. Elles tournoyaient et riaient à l’unisson, heureuses de se retrouver, de se sentir, de s’embrasser, tandis que le vieil homme les regardait le regard triste.
Ce qu’elle en dit : Dès les premières lignes, je me suis laissé emporter par les paysages envoûtants de la Corse et de ses villages hauts perchés si caractéristiques où l’on « cultive » l’art du secret… Un séjour en Corse exaltant pour les âmes aventureuses où je me suis plongée avec délectation. Lorsque la passion vous possède, comme l’héroïne, on n’est plus qu’une marionnette entre les mains de l’homme aimé, et c’est ce sentiment extrême, le puissant moteur de Léa. Fouillant sa mémoire en quête de vérité, de sa vérité, l’amour d’une fillette aura une place essentielle. Être amoureuse au point d’être aveugle, Léa va le payer cher, mais elle gardera néanmoins cette part de lucidité, instinct de survie, pour être capable de renoncement quand il n’y aura plus d’autre possibilité. Brigitte Vépierre nous tient en haleine jusqu’à la dernière ligne. Ce roman est à la fois tendre et émouvant, triste et douloureux. C’est avec une certaine mélancolie que je referme « Zitelluccia » et quitte avec regret Léa, Vincenté, Pasquale… Liliane Barontini
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Régions : Corse
Catégorie : Roman
Éditions de l’Officine
2005
199 pages
Prix : 20 €
Léa Dupin, trente cinq ans, est enlevée en plein Paris sans mobile apparent. Sa passion pour la Corse et sa culture peut-elle constituer un motif d’enlèvement ?
Son entrée en relation épistolaire avec le groupe de chanteurs A.Cialamedda fournir une explication ?
C’est bien sur l’île de Beauté que l’intéressée se retrouvera prisonnière dans une bergerie au fin fond de la Haute Corse et découvrira la force et la beauté des alpages…
Imprégnée des légendes corses, elle soupçonne d’étranges pratiques et côtoie des personnages à la fois fascinants et effrayants, tout en continuant de chercher à comprendre le pourquoi de ce qui lui arrive !
Mais avant d’avoir pu élucider le mystère… c’est le coup de foudre pour la Corse, la nature, son geôlier et l’aventure de Léa en devient palpitante.
Un extrait : « En aspirant l’air frais sur le pas de la porte pour se laver des terreurs de la nuit, elle s’était sentie libre. Cet homme n’était pas un geôlier ordinaire, mais quand Léa l’aperçut dans le pâturage, il la regardait, le fusil à l’épaule.
Le berger s’était retourné au bruit de la porte. Il attendait ce moment, curieux des réactions de sa prisonnière. Quand il la vit admirer le paysage et le lever du soleil qui s’annonçait, il descendit vers son troupeau, le sourire aux lèvres.
Il pensait que si cette femme prenait le temps d’admirer le soleil se lever, elle lui plaisait davantage. Chaque matin, c’était son spectacle à lui. Il ne s’en lassait pas. »
Le coup de cœur d’une lectrice pour ce roman. Le premier de Brigitte Vépierre et on souhaite que bien d’autres suivent !
Petite confidence : C’est J.F Bernardini des « I Muvrini » qui lui a inspiré l’histoire. Ne dit-on pas qu’il n’y a pas de hasard ! D’où la valeur sûre de ce roman.
Liliane Barontini.
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brigitte.vepierre@laposte.net
Les pieds dans la glaise et le regard scrutant les nuages, plus que nul autre, le paysan vit en symbiose avec la nature. Son travail, au rythme des saisons, l’amène à intervenir sur l’évolution des espèces animales et végétales qui l’entourent au quotidien. De leur compréhension et de leur respect, dépendront les récoltes. Car bien avant que le terme ne devienne à la mode, le paysan a toujours pratiqué une agriculture raisonnée. L’eau, la terre, le ciel et l’air, les quatre éléments définissent son terrain d’action. De leur équilibre et de leur maîtrise ou de leur soumission, dépend l’avenir de l’exploitation mais aussi de la Planète et de l’Humanité.
Interview de la présidente, Jacqueline Bellino, sur le stand d’Agridemain Ecouter l’interview
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