Augustin Hérault

Extrait (quatrième de couverture) : « Le meunier Norbert Bluteau, que nous avons connu meneur d’ailes dans Le Meunier et le vent, cherche à maîtriser la formidable énergie naturelle que déploient les tourbillons. A force d’essais sur des simulateurs en carton, il fabrique une éolienne tourbillonnaire. […] Oubliant ses 86 ans, il entreprend la construction d’un manège d’éoliennes tourbillonnaires. Lancé là-dessus à corps perdu, il est bientôt terrassé par la fatigue. […] De tous ses essais et hypothèses ne subsistent que ses confidences, exprimées ici en des pages susceptibles d’intéresser des équipes de chercheurs d’énergies nouvelles. »

Extrait (quatrième de couverture) : « Les ailes du moulin se sont écrasées sur le sol avec de sinistres craquements que Norbert Bluteau entendra toute sa vie. Il ne lui reste plus que le rêve et la nostalgie. Si Norbert Bluteau faisait un pacte avec le vent ? S’il lui trouvait un moyen de se rendre utile ? Tel est le thème de ce récit qui nous fait entrer dans la vie d’un homme déchiré entre l’amour qu’il porte à son métier disparu et l’application nouvelle qu’il pourrait donner à une énergie qu’il cherche à domestiquer : le vent. Mais sous pression, cette fois. »

Extraits (p. 7, 8) : « Depuis un an on a beaucoup discuté de ‘contestation’. Si nous parlions un peu de rénovations. […] Que restera-t-il dans trente ans de notre ‘civilisation’ actuelle ? […] Dans trois grands domaines qui ont connu des ‘progrès’ énormes, l’énergie, l’agriculture et la santé, des gaspillages insensés ont lieu : les générations qui nous suivront risquent d’en souffrir. »

Extrait (p. 10) : « Nous nous plaignons de ce que les jeunes ignorent l’Histoire. Comment la connaitraient-ils si personne n’est là pour la leur apprendre, non pas sublimisée ou romancée, mais dans l’humble réalité des faits. C’est par les souvenirs personnels de chacun que nos descendants pourront mieux nous juger, nous imiter, ou faire mieux que nous. »

Daniel Hervé, Bulletin de la Sefco, janvier 1963 : « Paysan lui-même, descendant d’une lignée de paysans, M. Hérault nous apporte le témoignage du peuple de la campagne, de ce peuple qui a fait ou subit ces guerres. Témoignage précieux comme celui qu’il nous donne sur cette vie des bocains du Châtillonnais qui fut la sienne avant qu’il ne devint un ‘migrant’. […] Il y a longtemps que je n’ai rencontré un livre de cette valeur sur cette région. »

Extrait (livre, p. 268) : « Pour que l’homme survive il faudra que sans cesser d’être angevin, français, européen, il devienne mondial, terrien, fraternel habitant de cette Terre à laquelle il se sent si profondément rattaché dès qu’il est projeté dans l’espace. »