L’appel à textes lancé par l’AEAP a récolté à ce jour une centaine d’écrits d’une extrême diversité et d’une grande richesse, que nous avons regroupés sous le titre « Paysans du monde ». Ces documents nous interpellent dans la mesure où ils situent les paysans dans la société d’aujourd’hui, en les replaçant dans leur contexte historique et géographique, mais aussi ils permettent de définir les bases de la construction du monde rural de demain.
Gérard Ghersi les a classés par thèmes en présentant leurs grandes lignes et en faisant émerger les idées directrices, avec l’aide de Jacqueline Bellino (chapitre 1), Chantal Olivier (chapitre 3) et Daniel Esnault (chapitre 4) et de Jean Mouchel.
L’Association des écrivains et artistes paysans remercie les auteurs de ces contributions et vous souhaite une bonne lecture.
Merci à tous les auteurs qui ont contribué à ces écritures partagées.
Merci à Gérard Ghersi d’avoir regroupé et mis en forme ces textes.
Vous avez le feu vert ! Foncez !
Magnifiques textes et clichés. Mille bravos ! Daniel
Merci pour ce travail. Toutes les réflexions, les points de vue développés ici, classifiés, permettent de se faire une idée plus précise, représentative, je pense, de la prise de conscience de l’évolution pas toujours heureuse de l’agriculture durant le vingtième siècle et des implications sur notre vie, a fortiori sur les décennies à venir. « On voit toujours le beau chemin quand la charrette est chavirée » l’adage s’applique à beaucoup de situations. Nul ne peut tenir pour responsable les acteurs de cette époque, et je suis du nombre, certains n’hésitent pas à faire leur mea culpa. Quoi qu’il en soit, le travail abouti que vous avez réalisé, toi (Gérard Ghersi) et le groupe qui y a participé, devrait aider les visiteurs lecteurs à se faire une idée sur les aspirations d’un échantillon représentatif de personnes qui n’ont que très rarement voix au chapitre. Puisse ce travail trouver un écho au-delà des cercles fermés.
Belle surprise ce matin, la pluie.
Pluie d’articles, de photos, de textes rassemblés avec une mise en page agréable à feuilleter.
Un grand bravo et mille mercis aux concepteurs, réalisateurs, auteurs, photographes.
Vraiment attendue cette pluie après cette année de sècheresse, toute sauf littéraire.
Une vraie réussite.
Merci
Bonjour !
Je ne sais si cette résistance paysanne « littéraire » a quelque chance d’aboutir…
Je me souviens du début des années septante , au salon de l’agriculture – qui n’est pas celui de la terre -de ma petite halte au stand de votre association.
J’ai ,passé mon chemin en silence et un doute m’envahit!
Bien des décennies plus tard, l’association n’était plus là et Gérard Depardieu tournait une séquence de « Saint Amour »
Quelle est donc cette contribution du paysan à l’universel?
Un chef d’une fédération de syndicats agricoles m’écrivait, un jour, sur la question, avant de devenir ministre de l’agriculture. En ce temps-là, je devisais sur une incertaine sensibilité avec la papa physicien d’un ministre de l’agriculture en place, qui devint ensuite, chef de gouvernement.
Et alors? Nous courons dans le tunnel et pas encore de main invisible pour nous sortir du trou.
Et si la France n’existait pas…
Très cordialement à vous et bonne chance dans tous vos travaux en cette période difficile.
L M
P-S : A tout hasard, connaissez-vous quelqu’un qui aurait deux boeufs, très calmes, quelle que soit la race 18 mois environ, à vendre? Merci d’avance.
Au début des années septante… l’AEAP faisait ses premiers pas puisque, fondée en 1972, elle a participé au Salon de l’agriculture à partir de 73. Ainsi que chaque année qui a suivi, même si, depuis 2012 nous n’avons plus les moyens financiers qui nous ont permis d’y tenir un stand durant 10 jours, pendant 40 ans, la subvention du ministère de l’Agriculture ayant été supprimée. Nos dirigeants, après Chirac, ont jugé sans doute que culture et agriculture forment un oxymore, ce qui n’est pas à leur honneur puisque elles sont de fait pléonasme (Voir Le Lien 2020, article de Patrick de Meerleer, ou Cosmos, de Michel Onfray).
Malgré tout on peut nous y retrouver chaque année (jour et emplacement du stand sur notre site). A nos frais, ce qui prouve l’engagement indéfectible de nos membres, plus taureaux combattifs que « bœufs très calmes »…
JB
Ecritures partagées